© Mikha Wajnrych
Cie Mossoux-Bonté

Nuit sur le monde

Tout part de l’image d’un bas-relief composé de figures qui se mettent en mouvement et se détachent de la pierre et de l’ombre… Chutes abruptes, embrassements incertains, passages ininterrompus : une humanité défile dans le doute de ses origines et l’assurance de sa fin.
 Le spectacle mélange les situations en tournant autour du thème de la vanité et de l’éternel retour : sur le mode de l’humour et d’une certaine mise à distance. Danseurs et acteurs se lancent dans une traversée dépassionnée des passions et plongent dans la nuit des corps  - mystère opaque, vibration d’orage.

Une scansion rythme lʼensemble de la pièce : elle vient du secret des corps et dʼun désir simultané dʼapparaître et de sʼeffacer. La mer monte et descend pour des embrassements incertains, des morts que lʼon pousse dans lʼabîme et des vivants à qui lʼon chante une berceuse, sous lʼempire de la nuit et au coeur de lʼétrangeté.

Nuit sur le monde forme un triptyque :
Noli me tangere (Ne me touche pas)
Ad mortem festinamus (Nous nous hâtons vers la mort)
Sola sub nocte (Sous la nuit seule)

Concept et mise en scène Patrick Bonté
Chorégraphie Nicole Mossoux, Patrick Bonté
Interprétation Sébastien Jacobs, Leslie Mannès, Ayelen Parolin, Maxence Rey, Candy Saulnier, Armand van den Hamer, Sylvie Merck
Décor Catherine Cosme
Construction Fred Op de Beeck
Peintures Sébastien Courtoy
Costumes Colette Huchard
Maquillages Jean-Pierre Finotto
Image vidéo Ludovic Romain
Musique additionnelle Victor Kissine
Voix Sylvie Merck
Enregistrement et mixage Thomas Turine
Lumières, bande son et régie son Patrick Bonté
Assistante à la mise en scène Flore Vanhulst

Une production de la Cie Mossoux-Bonté, en coproduction avec Les Brigittines – Centre d’Art contemporain du Mouvement de la Ville de Bruxelles (Belgique), avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse et Wallonie-Bruxelles International.