© Patrick Bonté
© Mikha Wajnrych
Cie Mossoux-Bonté

Retours de spectateurs

Les interprètes, habillés en gardiens de musée, se déplacent en groupe tout en étant progressivement contaminés par la présence démoniaque des tableaux terrifiants de Goya. Le spectacle est une cavalcade d'images liées par des mouvements fluides, de la danse et de la marionnette qui se combinent pour créer une expérience sans égal ou presque. Les tableaux se succèdent rapidement : les membres du personnel de la galerie battent un rythme collectif avec des bâtons et, débraillés, frappent le sol à l’unisson avec leurs chemise d’uniformes, tandis qu’une jeune fille brandit des drapeaux et des objets religieux (...).

The Great He-Goat est inspirant et totalement absorbant, nous rappelant si besoin était que l'Europe du Nord, et la Belgique en particulier, possède une vibrante culture du spectacle vivant (...). Nous pourrions vraiment profiter davantage de ce que leurs meilleures compagnies ont à offrir. Deux représentations [à Londres] ne suffisent pas.

Tom Bolton / janvier 2023

 

[The Great He-Goat] s'appuie fortement sur la théorie de la "vallée de l’étrange", l'idée que quelque chose qui ressemble imparfaitement à un être humain suscite un sentiment d'horreur, de malaise ou de répulsion. Dans ce spectacle de 70 minutes, des marionnettes humaines grandeur nature, mais incomplètes, sont manipulées par un ou deux interprètes, obtenant des effets surnaturels grâce à l'utilisation, entre autres, de membres du corps dédoublés et de la lumière (…).

J'ai absolument adoré ce spectacle. J'ai été captivée tout du long et j'avais hâte de voir ce que chaque nouvelle scène apporterait. L'engagement des danseurs, ainsi que leurs chants et les effets sonores ajoutés étaient superbes. Sombre, étrange et surréaliste, le spectacle tient d’un crescendo de rituel et je me suis sentie vraiment stimulée par la créativité sans limites et le savoir-faire qui se cachaient derrière ce que j'avais vu.

Erin Caswell, Salterton Arts Review / février 2023