Presse
Dans Noli me Tangere, créé en 2006, les six performeurs sont comme sculptés dans un grand mur de terre et cherchent à s’en détacher pour se toucher. Nicole Mossoux et Patrick Bonté, par de subtils jeux de lumières, créent devant nous une statuaire vivante, de bas-reliefs renvoyant à l’art grec, ou figent les mouvements naissant comme dans un film de Muybridge. Quand, à la fin, les six danseurs couverts de poussière brune des pieds à la tête, se détachent du mur et forment une ligne de corps, bras mêlés en croix, c’est toute une humanité magnifique qui marche vers nous.
Guy Duplat, La Libre Belgique / Août 2024
Ce spectacle, sur une humanité archaïque et douloureuse, comme sortie de l'argile de la Création, a reçu le Prix spécial du Festival Mimos 2007. À voir ou à revoir absolument.
Rosita Boisseau, Télérama / Mai 2012
Pour Noli me tangere, Patrick Bonté évoque les gorgones qui vivent aux confins du monde, cette "figure d'effroi", ces êtres dont le regard pétrifiait quiconque osait les fixer. (...)
L'attraction de ces créatures pourrait être fatale. Elle est, déjà, d'une sombre et belle efficacité.
Marie Baudet, La Libre Belgique / Septembre 2006