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(At) The Crack of Dawn se déroule sur un fond blanc, les silhouettes des danseuses se découpant à contre-jour. Les trois personnages se cherchent, avec des gestes inquiets, se trouvent et se retiennent, s’agrippent dans la semi-obscurité. Les mouvements sont fébriles, le déséquilibre souligne la fragilité des corps. Quand les trois se sont finalement dépouillées de leurs robes et de leurs chaussures, elles arrivent à établir comme un dialogue. Le surgissement final de la lumière les surprend à moitié nues, le groupe tournant le dos à fond de scène. Le dernier regard qu’elles jettent au public, inquiet, fait penser à celui d’animaux sauvages surpris par les phares d’un véhicule.
Mathieu Dochtermann, TouteLaCulture.com / Octobre 2018
(At) the Crack of Dawn (...) réunit (...) trois danseuses dans une sorte de sabbat fantasque, mi-pimpant mi-inquiétant (...). La lumière (...) dessine (...) les contours (des corps) à contre-jour. Mais la blancheur de l’aube qui vient n’efface jamais vraiment les sombres solitudes qui la peuplent…
Marie Baudet, La Libre / Octobre 2018